dans le Journal du brise-lames un nouveau "chapitre" s’ouvre , qui sera fait de scènes courtes, traitées sur le même mode. Au départ l’envie de produire des tensions entre des anecdotes très couleur locale qui m’ont été rapportées et une langue neutre, distanciée. Vaincre le pittoresque et "parvenir à l’état d’une équation pure", ce serait un peu comme dé-photoshoper une image, retrouver le brut, l’élémentaire de la scène. Bon, on va essayer.
image et installation : éric barbier
J’ai repensé aussi à ces vidéos très courtes que m’envoie parfois mon ami éric barbier, il les fait je crois avec son appareil photo, souvenirs de vacances souvent, des images simples et très vivantes qui se rapprochent tellement de la façon dont les souvenirs (surtout les souvenirs de lectures, incapable de me rappeler "l’histoire") se déroulent dans ma tête lorsque je les convoque, toujours des films courts, simples, avec une densité qui est celle de la vie, pas plus. Rien à comprendre, juste vivre.
Oui je vais déplier de petites scènes élémentaires.
lundi 20 juin 2011, par
Messages
20 juin 2011, 05:40, par Stéphane
Déphotoshoper, j’aime bien cette création verbale. Je vois éxactement ce que tu veux dire. En faisant ainsi référence à la manipulation d’image tu crées une autre image. je vois plus que je ne comprends. donc je comprends mieux. Il est intéréssant aussi dans ce registre de noter que les rêves s’organisent sous forment d’image. le conscient et l’inconscient semble trés bien s’accomodées de ce mode de compréhension de notre monde. Un peu comme si c’était le bon moyen pour concillier le rapport de l’être à la chose. Faut pas m’en vouloir pour cet écart de pensée mais c’est la faute de ma lecture du moment : "ce que nous voyons, ce qui nous regarde" de Didi-Huberman. Passionant.
20 juin 2011, 06:02, par Juliette Mézenc
tu tiens vraiment à ce que je te raconte mon rêve de cette nuit ? Non, trop perturbant. Un autre jour. Et que vive didi : http://www.dailymotion.com/video/x9a8ig_quand-les-images-prennent-position_creation
21 juin 2011, 08:12, par petite racine
Ah j’ai hâte de lire. L’élaboration du brut, car il n’est en fait, jamais donné, toujours par dessus une tonne de fringues, de bruits...
21 juin 2011, 10:07, par Juliette Mézenc
oui, c’est ça, l’élaboration du brut, et d’abord se débarrasser de réflexes d’écritures, de ces tournures qui huilent le mécanisme, pas si facile