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Poreuse paraît

Poreuse paraît aujourd’hui sur Publie.net. J’ai voulu dés le départ cette succession de tableaux reliés par un fil narratif ténu et parfois coupé, j’imaginais le lecteur circulant là-dedans librement, à la manière de Mathilde et de son vélo dans l’histoire, à la manière dont le texte a été écrit. Grâce au formidable boulot accompli ces derniers mois par Christine Jeanney et Roxane Lecomte, l’epub Poreuse rend ces circulations hasardeuses possibles. Et j’en suis très heureuse.

A la présentation de Christine Jeanney, aux remerciements déjà présents dans le livre et que je reproduis ci-dessous, je veux rajouter :
Poreuse ne serait pas Poreuse, objet littéraire numérique, sans les articles de François Bon de ces dernières années où il est question des possibles liés à l’édition numérique qui s’ouvrent pour nous, auteurs. Cet Après le livre.

Alors voici ce que je veux rajouter : reconnaissance éternelle (et un jour) à François Bon pour sa générosité, son travail d’auteur qui ne s’arrête pas aux frontières de ses livres, sa ténacité et son courage (cf toutes les acceptions de l’an 1050 à nos jours, dictionnaire historique de la langue française, p.477).

Et me revient à l’esprit ce mot qu’il aime employer et qui sied à merveille à l’esprit Publie : fraternité.

Article de François Bon à propos de Poreuse et Pour un humanisme numerique de Milad Doueihi qui paraît également aujourd’hui

Présentation par Christophe Grossi sur ePagine, librairie en ligne


postface en forme de remerciements en forme de making of

Poreuse a été écrit AVEC*

AVEC Chloé, Gil, Hélène, Martine, Rozenn, Stéphane, Tami, Tina, tout premiers lecteurs qui, chacun à leur façon, m’ont aidée à continuer

AVEC Cécile Portier et Sarah Cillaire qui ont lu, annoté, accompagné les successives réécritures du texte

AVEC Christine Jeanney (importance haute des mails échangés) : les fragments qui composent Poreuse sont autant de paysages où le psychique, le politique, le biologique, le géologique et que sais-je encore se superposent en strates. J’ai carotté le réel pour le présenter en coupe, Christine a ensuite placé subtile les articulations entre les fragments, réinjectant de l’énergie dans un récit que la linéarité rendait trop cartonneux, circulations dans le texte multipliées, porosité accrue. Articulations logiques donc c’est-à-dire analogiques c’est-à-dire anarchiques c’est-à-dire littéraires, autorisant dérives et brusques sauts d’une figure à une autre, parcours erratiques, marche avant, salto arrière etc. Un écrivain est toujours un peu gymnaste. Et peut-être alors pour vous une histoire vraie, un récit avec dedans des choses et des gens aussi vrais que le nénuphar dans le poumon droit de Chloé, aussi réels que le scribe de Melville, c’est-à-dire : inventé de toutes pièces.
Bref, ré-inventer les liens : Christine l’a fait

Roxane Lecomte a parfait l’affaire, AVEC maestria

AVEC François Bonneau, à la faveur des Vases Communicants

AVEC vous

* texte sorti tout armé de la cuisse de son auteur = story-telling pour petits lecteurs sages

vendredi 11 mai 2012, par Juliette Mézenc

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